CFA de Tarbes. Silence on tue!

Plan de licenciement sec malgré la mobilisation des salariés, du Front de gauche, de la gauche et des élus régionaux et la demande d'un audit financier de la collectivité.
On continue la bataille !

MPV

"Mme la Conseillère Régionale,

Nous vous remercions à nouveau, d'une part, d'avoir reçu et écouté avec la plus grande attention notre délégation des "salariés en colère" du CFA des Hautes-Pyrénées touché par un plan de licenciement injuste et, d'autre part, d'avoir fait preuve d'une réactivité immédiate en sollicitant le Président du Conseil Régional, lequel a pris la décision de diligenter un audit, dont nous demandions à notre Direction d'attendre les conclusions avant d'envisager un quelconque plan de licenciements.

Malgré votre implication et votre intervention auprès de M.Malvy, nous sommes au regret de vous informer que la Direction de l'AFPHP a maintenu le C.E. scélérat, qu'elle refuse d'attendre les conclusions de l'audit et que le plan de licenciement est maintenu, les modalités en seront évoqués lors de la prochaine réunion du C.E. fixée au 15 février.

Notre consternation est totale, Mme la Conseillère Régionale, et notre indignation absolue face à un tel mépris pour des personnels plus que vulnérables et pour l'institution régionale qui nous permettait, du fait de l'audit décidé par son Président, de dresser un constat objectif sur les finances du CFA et d'explorer éventuellement de nouvelles propositions de mesures à adopter.

Notre Direction s'acharne dans son attitude ignoble et procèdera au plan de licenciement qu'elle a prévu de mener...

Il nous semblait important, Mme la Conseillère Régionale, de vous faire part de cet état de fait et de notre totale consternation.

Bien cordialement

Richard Tomé
pour le collectif "salariés en colère"

Comments

[CFA détruit]

Où il sera question de se remettre en question :

Nous entendons et constatons bien que le sieur Campistro, dans un courage inégalé, et dans un élan de lucidité pathétique :

- a tenu à démentir expressément et au plus vite son attachement à la vie de petites gens dans la misère sociale, quant à sa décharge de toute évidence, le pauvre homme naif se sera visiblement fait rouler dans la farine,( en voici le lien : http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article9264 ) car :

- soit il ne sait pas lire, et n'avait jamais vu de manifestation syndicale et salariale de près

- soit il a la vue qui baisse, parce qu'il y avait bien assez de panneaux syndicaux revendicatifs et tous plus clairs les uns que les autres quant aux raisons de la grogne non-dissimulée, tout autour de lui à quelques centimètres seulement de lui,

- soit l'on frise l'immoralité lorsqu'il annonce qu'il a voté POUR LE PLAN DE LICENCIEMENT DE 50% DES SERVICES ADMINISTRATIFS et s'étonne encore de voir les gens dans la rue,

- soit il change de chemise au gré du vent, au petit bonheur des rencontres fortuites ... Tiens donc ? des représentants syndicaux, représentants politiques, et tous de gauche, ici présents devant les portes de cet établissement un samedi matin? ... Quel heureux concours de circonstances ! N'est il pas ? Serait ce du à la météo clémente ou au vote assassin ?

- à moins que ce ne soit tout cela à la fois.

Sans courage, ni déontologie, ni intelligence, il porte haut les couleurs de la nation ! Félicitations Mr Campistro !



Quant aux Meilleurs Ouvriers de France, ils font bien, en effet, et c'est à leur plus grand honneur, de se mêler eux aussi de la bataille pour signaler qu'ils préfèrent voir dépérir l'outil premier de leur vocation : L'instrument de la formation que représente le CFA !

L'endroit, où l'avenir des jeunes et des professions ensembles se tisse, mérite donc en effet d'être détruit aussi négligemment !

Ils ont bien fait ainsi de montrer où est leur vraie Foi et leur Honneur et leur Amour du Métier : le métier, on l'aime, mais l'on n'aime pas les gens qui y interviennent !

Messieurs, chapeaux bas ? Non ! Chapeaux par terre !!!

Honte à vous ! Je ne vous salue pas.



L'un des salariés en colère.

Mon anonymat vise à me protéger des représailles indignes dont je crains être la cible.

Désormais, je souhaite rejoindre le Front de Gauche. Des hommes et des femmes comme Richard et Marie Pierre m'ont absolument convaincu de leur volonté réelle, et par les actes, de défendre les valeurs humaines qui me tiennent à coeur.