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Marie-Pierre Vieu
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21 novembre 2013

Mon intervention au meeting du 12 novembre à la Gespe pour Tarbes citoyenne

 

 

tarbes gespe

« L'enfant qui ne joue pas n'est pas un enfant, mais l'homme qui ne joue, a perdu à jamais l'enfant qui vivait en lui et qui lui manquera beaucoup ».

C'est Pablo Néruda, le poète chilien, disparu en 1973 quelques jours après le renversement d'Allende qui a écrit ces mots.

Pablo Néruda, c'est aussi juste à quelques mètres d'ici en plein quartier de Solazur, une petite école maternelle, une école de proximité, qui comme sa jumelle de Mouysset, Louise Michel ( tiens encore un beau nom!), a été l'une de des réalisations du mandat de Raymond Erraçaret. On ne pouvait tenir cette soirée sans l'évoquer, et avant lui Paul Chastellain, les deux maires communistes qui ont dirigé Tarbes de 1977 à 2001. Raymond Erraçaret n'a pu être présent ce soir car hospitalisé mais nous pensons à lui, il est avec nous et au travers de lui c'est à tous ceux qui l'ont accompagné militants et élus que je rends hommage.

Sans eux je ne serai pas là ce soir, tellement ils ont contribué à ce que je suis, et à ce que nous sommes tous ici.

Car Tarbes n'a pas attendu 2001 pour entrer dans la modernité. Et Tarbes n'a pas plus attendu que la bonne fée Trémège et ses habits aux couleurs de la CCI et du patronat local, pour être une belle ville.

Les grands chantiers, Les choix déterminants , structurants pour l'avenir de notre territoire, il ont été faits avant. Par la gauche et fort heureusement !

- En décidant par ex, de faire de notre ville une vraie ville populaire avec l'avènement du quartier de Lormeau, l'aide au développement et au désenclavement de Laubadères, et le choix d'une vraie politique de logement social qui fait de Tarbes, encore aujourd'hui, la ville la mieux pourvue de l'agglomération.

- Avec la création d'un pôle universitaire autour de l'ENI, qui vient appuyer le parti pris de faire de notre agglomération, un haut lieu de l'industrie avec Giat, Alstom, Socata alors même les chefs lieux des autres départements de Midi Pyrénées se résignaient à devenir des villes moyennes à la périphérie de Toulouse.

- Avec la mise en place de la cantine centrale, d'une politique d'aide sociale avec des foyers repas, des portages à domicile...

- Avec la rénovation de la place Verdun, le début de celle de la Halle Marcadieu...

- Avec l'engagement pour la culture pour tous, chère au front populaire, la création du théâtre des Nouveautés, l'avènement d'une bourse du travail, l'aide au livre vec la bilbliothèque devenue médiathèque Louis Aragon.

- Avec un engagement sans faille auprès de l'éducation populaire, des associations, le soutien aux services publics ( l'hôpital, la poste déjà!), celui à l'emploi, via la lutte pour la sauvegarde de Giat Industrie..

La liste est plus longue. Beaucoup plus longue que celle que je viens de dresser. Elle n'est pas d'ailleurs seulement, une somme de décisions ou de travaux ; elle est la résultante d'un engagement citoyen et collectif qui a contribué à structurer en profondeur la vie comme la conscience des tarbais...

 

La marque de notre cité, il ne faut donc pas la chercher dans les palmiers qui jalonnent le centre ville, dans le karaoké annuel que nous offre l'association des amis du maire au moment fête de Tarbes ou du tournoi des petits As ; pas non plus dans les 18 ou 20 caméras de surveillance qui jalonnent la rue Maréchal Foch de la place Verdun au Marcadieu ( on se demande toujours pourquoi?), ni dans la tenue des réunions de quartier qui au fils des années se sont transformées en cahiers de charge anti-voisins, anti-jeunes, anti-employés municipaux, anti-fonctionnaires...

 

La marque de notre cité, permettez moi de la trouver dans d'autres gestes, paroles qui ont fait depuis toujours de notre Bigorre, une Terre d'accueil, solidaire. De citoyenneté pleine et entière. Hier pour savoir tendre la main à nos frères républicains espagnols fuyant la répression Franquiste. [Salut à Jean Ortiz, colporteur de la République espagnole, maintenant engagé auprès des 54 ouvriers sans terre en procès de Marinaléda en procès depuis hier]

 

aujourd'hui en accompagnant ces réfugiés tchéchènes ou albanais comme s'y sont employés ces derniers jours nos amis de RESF et de la CIMADE [Laurent Rougé] mais également se liguer contre l'exclusion, la pauvreté, l'isolement avec notre soutien au projet de CHRS au fort Lescun près d'ci.

 

Gérard Trémège depuis quelques mois, se dit victime d'un grand complot car imbattable sur son bilan. Mais quel est ce bilan, si ce n'est d'avoir peu à peu, désolidariser notre ville, libéraliser des pans entiers de son économie locale, opposer entre eux ce qu'il pouvait opposer ? Il y avait Sarko le Fouquet's, on a eu Gégé le Rex hôtel, moins efficace d'ailleurs puisqu'on apparemment on brade déjà la partie restauration. Et à part çà que reste-t-il d'impérissable après deux mandats de droite dure ?

« Je serai le maire qui fera revenir les entreprises à Tarbes, affirmait péremptoirement le candidat Trémège en 2001. »

On a vu ce qu'on a perdu, et d'abord Giat Industrie, liquidée par Michèle Alliot, ministre UMP, du parti de notre maire. On a vu la casse progressive des services publics : les départs en retraite non remplacés, la précarisation des personnels, + 20 % en quelques années à la mairie de Tarbes.

On voit ce qui peut encore nous faire mal, très mal : Alstom touché par un plan social de 1600 suppressions d'emploi au plan national...

Et côté entrées , bonnes nouvelles, quoi de neuf ? Un cinéma ? Trois, quatre restaus pour les amis des amis des amis du maire ? Un spa ? Quelques fast food pour repas rapides, un garage et un cabinet de kiné et l'ensemble sur le site de l'Arsenal ? Mais combien d'emplois brut créés ?

Quels engagements pour l'emploi industriel ? Public ? Quel soutien réel de la ville à la sous traitance, au PME PMI et TPE ? Quelle place pour l'ESS ?

 

 

Même s'il tente de préserver son image de maire a-politique, Gérard Trémège s'est révélé mois après mois, année après année, conforme à son camp politique. Lors du débat sur la reprise des abattoirs par le groupe Arcadies/ Spangherro, il affichait d'ailleurs ses objectifs, « Je privatiserai tout ce qui peut l'être », sous prétexte d'efficacité économique et sociale.

Là encore on a vu.

Eau et assainissement. Reconduite d'un bail avec la Lyonnaise des eaux, sans même permettre une étude comparative, quand il est avéré que le passage en régie est aujourd'hui 30 % moins cher pour l'usager en même temps qu'il favorise une transparence antinomique d'une gestion privée.

Abattoir. Cession au groupe Arcadies au motif qu'il s'agit d'un secteur professionnel particulier, devant rapidement être mis aux normes européennes avec un investissement conséquent. Résultat des courses, 9 mois après, l'affaire Spangherro rattrapait l'entreprise mettant à mal en plus de l'emploi, l'agriculture locale.

Parcs expositions. Délégation de Service P ublic confiée à la Chambre de Commerce et de l'Industrie en vue de la construction d'un palais des sports. Ajoutons que le Président de la CCI était alors 1er adjoint de la ville et président de la commission finances... Puis deux ans et demi après, faute de moyens pour oeuvrer au dit palais des congrès, la DSP est cassée et la foire re municipalisée. Vous connaissez l'adage libérale: municipaliser les pertes et privatiser les profits. On y est en plein !

Enfin cerise sur le gâteau. Il y quelques jours, la ville décide de faire son grand chantier vert, et nous propose une nouvelle DSP : chauffage bois cette fois, avec Dalkia-Véolia pour délégataire. Le chauffage bois est une bonne idée d'ailleurs ; une énergie verte à coût réduit... Sauf que le projet proposé intime la nécessité de se doter d'un réseau chaleur , qui va revenir minimum 24 millions d'euros à la ville ( pour comparaison 4 millions à Pau) sur un contrat de 27 ans dont on ignore tout des avenants. Les experts parlent de l'équivalent d' un PPP qui peut s'avérer un catastrophe financière pour notre collectivité. On a déjà un exemple célèbre dans le département avec la wymax..

Ajoutez à celan une rénovation de la halle Brauhauban qui a coûté 60 % de plus que l'objectif initial affiché.

Ajoutez à cela cette manière toute particulière qui consiste en permanence l'histoire de notre ville pour en édulcorer tout ce qui fait tâche pour le bien pensée droitier. [ Combien de temps Raymond Erraçaret a-t-il dû ferrailler pour obtenir une rue Roll Tanguy?]

 

A l'arrivée que reste-t- il, Tarbes ville fleurie ? Cela a toujours été le cas. Tarbes embellie ? Mais nous l'avons dit, il y a quelques jours. Plus que les façades, c'est la vie des tarbais qu'il est désormais urgent d'embellir...

 

Vous le savez comme moi. L'élection municipale de mars prochain ne sera pas une élection de plus. Elle interviendra dans un contexte de crise aïgue: économique bien sûr, sociale, mais également écologique, démocratique qui impactent jusqu'au lien pourtant préservé jusqu'à alors, qui était celui de l'haibitant à sa commune. Nous savons tous ici, que le rapport à la politique, à toute forme de représentation même s'est étiolée. Mais il n'en va d'une fatalité ou d'un mouvement irrémédiable. Il en va de la résultante d'arbitrage, de choix politiques qui ont privé progressivement nos concitoyens des leviers nécessaires pour pouvoir peser sur les décisions prises.

Le mal est profond car en rompant le pacte social, en cassant le socle des solidarités acquises de longues luttes telles la sécu, les retraites, le droit de sol, l’égalité territoriale qui avec l'acte 3 de la décentralisation et la mise en place des métropoles, la droite sarkozyste et plus grave encore le gouvernement Hollande/ Ayrault ont remis en cause ce lien étroit qui existait entre le peuple et la République !

Bien sûr qu'une ville n'est pas un pays, et bien sûr qu'un Conseil Municipal ne pourra à lui inverser les orientations politiques d'un pays tout entier. Mais les communes aujourd'hui parce qu'elles sont porteuses d'une organisation des territoires basée sur le respect de l'égalité des droits, restent un base de résistance formidable!

S'il est une seule question posée lors de l'échéance municipale, elle se résume ainsi: Continuerons nous à donner du sens à cet espace pour faire face à la lame de fond libérale et à l' austérité décrétée ?

Ou bien comme le maire sortant déciderons nous, que les villes au même titre que les écoles, les hôpitaux, les postes doivent être rentables et les tarbais être solvables ou se taire ?

 

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Tarbes citoyenne revendique de faire de la politique. Nous pensons que la gestion d'une commune relève de choix assumés : le nôtre, vous le connaissez, c'est l'Humain d'abord !

Notre volonté est de faire vivre tout au long du mandat une citoyenneté partagée où la population sera consultée et associée aux orientations majeures à commencer chaque année, par l'élaboration du budget de la ville.

Et quand je parle ici, de l'ensemble de la population, je vise bien toute la population, par delà celle qui a le droit de vote car la citoyenneté ne s'arrête pas à la loi. Nous sommes favorables au droit de vote des résidents étrangers aux élections locales parce qu'ils participent au développement et à la richesse de notre ville. Encore un engagement non tenu du gouvernement !

 

Nous mettrons d'emblée le cap sur la sécurisation des tarbais et de leur parcours de vie.

Une majorité municipale participe du rapport de force d'un territoire, peut imposer sa volonté face aux pouvoirs publics.

Nous refuserons de signer tout arrêté d'expulsion locatives. De la même manière, nous nous opposerons aux coupures de gaz et d'électricité.

En janvier dernier, Gérard Trémège demandait au au Conseil Municipal, un prêt exceptionnel de 600 000 euros à la SEMI dont l'équilibre financier « souffrait » d'une situation de vacances de loyers. Nous demanderons que soit établi un bilan précis du parc du logement social et des appartements vides. A partir de là, nous nous emploierons en partenariat avec les organismes sociaux à garantir pour tous , le droit à un toit ! Nous étudierons encore les conditions de la mise en place d'un permis à louer afin de lutter contre l'habitat insalubre.

Notre objectif n'est pas l'assistanat, mais la justice sociale. Les chiffres avancés par les associations telles le Secours Populaire, ATD Quart monde, le Secours catholique et les restaus du cœur sont alarmants pour la population de notre ville qui est la plus pauvre du Grand Tarbes. Faire de la politique municipale un bouclier contre les méfaits quotidiens de la crise est notre priorité.

Dans ce cadre, nous voulons retravailler aux missions du Centre Communal d'Action Sociale ( CCAS). Pour l'année 2011, ce CCAS présentait un excédent de 250 000 euros. Pour 2012, il présente un excédent de 450 000 euros, ce qui signifie qu'à Tarbes nous vivons cette situation unique de voir l'action sociale devenir solvable et... rapporter même de l'argent ! Un scandale !!!

Nous doublerons le budget du CCAS sur le mandat avec l'ambition de le porter à 10 % du budget global de la commune, avec trois pistes de développement prioritaires. La première est la relance de foyers de restauration collectifs intergénérationnels ( sur le modèle foyer Josette Soulié). Le deuxième est le renforcement de l'épicerie sociale qui aujourd'hui souffre d'un manque de moyens et conditionne ses aides à la présentation de projets, ce qui est souvent source d'exclusion supplémentaire pour un public dans l'urgence.

Enfin, nous voulons faire de la lutte contre la pauvreté féminine une priorité de notre liste. D'emblée nous demanderons que soit réalisée une enquête sur les discriminations dont sont victimes les femmes à Tarbes, et nous nous emploieront à les réduire. De plus, nous sécuriserons la petite enfance et l'école, notamment en y restaurant la gratuité réelle, et en réévaluant le coût des cantines scolaires ( abaisser voire coût nul pour les foyers les plus pauvres et mono parentaux) afin qu'aucun enfant ne soit privé de repas de midi.

Enfin, comme l'opposition municipale l'exige depuis trois ans, nous créerons une ligne de 500 000 euros ( l'équivalent de l'excédent du CCAS) reconductible chaque année, qui sera cogérée avec les associations caritatives pour répondre aux ruptures de situation et accidents de la vie, qui deviennent aujourd'hui des cas quotidiens.

 

Tarbes Citoyenne c'est aussi le soutien aux services publics parce que créateurs de biens universels.

Vous connaissez notre engagement pour l'hôpital public, la fin de la T2A et l'abrogation de la loi Bachelot, notre lutte pour le maintien de l' hôpital tarbais. De même nous pensons qu'il serait utile, de retravailler le concept de dispensaire, afin de faire vivre dans une vraie proximité le droit à la santé pour tous ; nous proposons d'en ouvrir un, à titre expérimental dans le quartier Solazur car pourrait s'y croiser la population du quartier, et les étudiants du pôle universitaire.

Nous sommes pour soutenir une justice et une police de proximité : nous sommes inquiets et ne banalisons pas, la situation du tribunal et de la prison de notre ville, qui par manque de moyens manquent à leurs missions fondamentales : l'accompagnement et la réinsersion de personnes humaines...

Nous sommes favorables à ce que la municipalité demain, mènent d'autres interventions publiques.

Engagement important de notre liste : dès notre élection, nous commanderons une étude de faisabilité sur les conditions d'un retour en régie publique de l'eau, je l'ai dit, en moyenne 30 % de moins pour l'usager. Sur la base de cette étude, nous consulterons les tarbais via un référendum local car tenir un tel engagement signifiera rompre un grand groupe, la Lyonnaise des Eaux, ce qui demandera que nous en évaluons les conséquences, et les assumions avec la force du collectif.

De même, comme vous le savez, nous avons tenu un forum sur la gratuité des transports en commun sur le Grand Tarbes. Nous voulons la mettre en place comme s'y sont employées d'autres agglomérations comme le pays d'Aubagne, où la mesure a été financée en élargissant les bases de la TP. La plus value sera conséquente : sociale car favorisant la mobilité des plus démunis et le brassage culturel et générationnel, économique car permettant à tous de réinvestir le centre ville, écologique car posant de manière renouvelé le plan de circulation urbaine avec même la possibilité d'ouvrir des zones piétonnières...

L'école. Pas une nouvelle construite depuis 12 ans et combien de classes supprimées ? La réforme des rythmes scolaires, telle qu'elle a été initiée ne résoudra pas l'échec scolaire mais demandera des moyens conséquents aux villes qui ne peuvent incomber aux familles. De même nous sommes opposés à la régionalisation de la formation professionalisation et à sa captation par les patronaux locaux, ce qui conduit à la situation aberrante du CFA de Tarbes, à la charge de la chambre des métiers. Et je voudrais redire ici toute ma solidarité aux salariés du CFA de Tarbes licenciés abusivement !

La rénovation des écoles, avancer vers sa totale gratuité, la mise en place d'une structure de concertation pérenne avec ses acteurs, la sécurisation et professionalisation des personnels ALAE relevant de la municipalité tels seront les axes de notre intervention.

 

Tarbes Citoyenne c'est le choix de l'emploi et d'un nouveau développement.

La mise en place des métropoles et singulièrement de Toulouse Métropôle va se faire sur le mode de la mise en concurrence des territoires. Nous en contestons l'efficacité, car à moyen terme ; elle va conduire à un nouveau recul des productions et services publics locaux, à la mort du principe d'équité territoriale et à la multiplication des déserts économiques, sociaux, culturels et humains. Nous refusons de devenir un territoire de 2ième zone.

Dès lors il va s'agir de résister et imposer un nouveau type de développement et un maillage de coopérations et de solidarités. Qui va appeler un engagement politique fort de Tarbes et du Grand Tarbes pour renforcer la production industrielle dans une conception durable ; je pense au ferroviaire, en constituant un pôle autour d' Alstom dont nous suivons l'actualité, à un soutien accru à Tarmac et au besoin de conforter l'agglomération tarbaise comme la référence en matière de maintenance et de démantèlement aéronautique, à l'aider à renforcer son pôle céramique.

Cela signifie encore un soutien à la recherche et au développement de notre université notamment dans sa dimension vie étudiante. J'ai évoqué déjà le logement et la santé.

 

Tarbes citoyenne. J'ai commencé mon tour d'horizon programmatique par la démocratie, je finirai par la transparence. Plus de 20 % de prêts dits toxiques à Tarbes, nous sommes favorablement à un audit de la dette, au contrôle de l'argent public et au fléchage des dépenses utiles.

 

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Voilà cher amis, cher camarade, voilà ce que sont nos objectifs, ce que vont être nos priorités.

Notre choix a été de partir en campagne tôt, très tôt, et de prendre nos responsabilités à gauche.

Pour ma part je suis conseillère municipale d'opposition depuis 2008 ; ayant été à l'époque, élue sur la liste conduite par Jean Glavany.

Mon expérience des 6 dernières années a été riche. Elle a d'abord consisté avec mes camarades communistes à nous battre pour l'unité de la gauche, puis à nous rendre compte chemin faisant, dans la campagne et dans l'entre deux tours, qu' il nous fallait à nouveau ferrailler contre l'ouverture de notre liste au MODEM ou plutôt au centre droitier de Pierre Lagonelle.

La suite tout le monde la connaît ; c'est sitôt élus, la valse des démissions qui commence, jusqu'à celle du tête de liste fin 2009 au motif de redevenir Conseiller Général à Aureilhan.

Ce qui nous a amené à devenir avec mes camarade ( Merci à Carole Barbe, Hervé Saint Mézard, Marie Laure Eideli Buffat et Dominique Montamat), le centre de gravité de l'opposition municipale avec quand même citons les car ils ont été là du début à la fin, Claude Gaits ( PRG) et Henri Lourdou ( EELV).

Une telle histoire, il faut en tirer toutes les conséquences. Non pour cliver mais justement, pour rassembler et gagner.

Pour ma part, j'en tire deux :

- la première est que cette expérience d'opposition tenace nous a fait gagner en maturité et en connaissance du terrain tarbais, du travail de remodelage auquel se livrait la droite locale. Et qu'il faut impérativement contrer.

- la seconde est qu'il s'agissait pour ces municipales de 2014 de ne pas reproduire les erreurs de 2008. La principale étant que nous ne pouvons plus faire l'économie d'un vrai débat à gauche, qui va se poser au premier tour dans notre ville, et dans un contexte rehaussé par la situation nationale, en terme d'un rapport de force, entre notre liste et celle qui sera conduite par Michèle Pham pour le PS et le PRG.

 

Et je vous le dis très solennellement ce soir. Cette confrontation là, nous devons la gagner , car notre démarche, notre ténacité, notre volonté politique, est la seule qui puisse dynamiser les tarbais et être créatrice du rassemblement le plus large à gauche au 2ième tour face à Gérard Trémège.

Car porteuse de contenu, de sens et d'espoir!

Depuis le 28 juin nous nous retrouvons de porte à porte en forum, de réunion thématique au meeting de ce soir. Pour donner corps à notre projet pour Tarbes

Notre liste dont vous découvrons ici les premières visages, elle se constitue au fils de nos rencontres dans une démarche d'échanges et d'expériences partagées.

Initiée par le Front de Gauche certes, elle est devenue Tarbes citoyenne car aux militants politiques communistes, du PG, de la Gauche unitaire ou de la Gauche Anticapitaliste se sont joint des hommes et des femmes qui se revendiquent socialistes, écolos ou alter écolos, des syndicalistes, d'autres qui suite à une injustice ont décidé de s'engager, d'autres encore qui pensent que l'espace municipal est un terrain stimulant pour revendiquer, lutter, construire... Vous en avez entendu de premiers, se présenter ce soir, d'autres vont encore nous rejoindre.

 

Chers amis et camarades, ce 12 novembre nous en sommes là. A la première étape...

Je voudrais vous dire que nous avons besoin de vous, de votre engagement pour continuer et gagner.

Je voudrais vous dire également mon bonheur de participer à une telle aventure.

Je commençais par l'enfance ! Je finirai par une jeune fille de 80 ans printemps qui, il y a quelques jours octroyait un interview à l'Humanité : Mlle Juliette Gréco. Interrogée sur l'air du temps, elle faisait ce constat. « Politiquement, je ne suis pas très contente. Je revois le visage et le corps de ma sœur quand elle est rentrée de camp de concentration. Je me revois dans les salons de l'Hôtel Lutétia. Cette odeur de mort, fade, j'ai encore çà dans la bouche, ces regards perdus. Et ils font 54 % à Brignoles , çà ne va pas la tête ! Sous le fallacieux prétexte de mécontentement, il faut savoir où on va.. »

Eh bien voilà, nous nous savons où nous allons, et pourquoi nous nous engageons. A Tarbes, à Bagnères, dans le Grand Tarbes aussi où nous travaillons de concert !

Nous voulons en finir avec la Trémégie. Nous avons 4 mois pour gagner un nouveau bastion !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
E
Le bonheur est contagieux, entourez-vous de visages heureux, c'est ce qu'il y avait ce soir là, à la salle de spectacle de la Gespe ! C'est ma vision et mon ressenti personnel de cette soirée ... Tout simplement, un moment de pur bonheur partagé ! Et comme je l'ai déjà dit sur ta page Facebook Marie Pierre ! Allez, c'est parti pour les Municipales 2014 ! Mon avis, une Tarbaise doit gagner... Une " Vraie " Tarbaise, capable de rassembler le petit peuple de Gauche et les citoyennes et citoyens indécis de notre si belle ville Pyrénéenne ! Une Tarbaise qui croit en ses rêves et surtout qui croit au grand soir ! Le Grand Soir du 30 Mars 2014 ;) Tous derrière Marie- Pierre Vieu, le 24 et 30 Mars 2014 pour que "Tarbes Citoyenne" , nous fasse revivre le Tarbes populaire, là ou il fait bon vivre ;)
Marie-Pierre Vieu
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